mercredi, août 30, 2006

Summerhill

Vendredi matin, je vais au Canada, mon pays bien-aimé, retrouver la famille, des amis, et la tour du magasin LCBO à Summerhill qui est un signal luminieux pendant les nuits hivernales pour tous les Torontonians courageux cherchant du vin quand il fait -20C. C'est aussi jolie en été. Ce bastion du gouvernement (notre gouvernement nous vend l'alcool aux prix exhorbitants pour financier le système de santé - donc, il faut boire avant d'aller voir le médécin) sera mon premier arrêt vendredi soir. Juste pour 5 minutes. C'est promis. Je ne serai pas en retard pour le dîner.

dimanche, août 27, 2006

Polémique - la suite

Ça y est ! J'ai gagné la dispute du calendrier. Il a capitulé après moins de 24 heures, offrant une deuxième dégustation Gevrey vs. Chambolle. Alors, tous les clients vont profiter de ce beau geste. Je lui dois. Je sais qu'un jour à venir, il va chercher la rétribution de ses souffrances morales cette semaine à cause de ce jeu mais pour l'instant je suis en sécurité :-).

vendredi, août 25, 2006

Polémique

Malgré quelques dégustations intéressantes ces dernières semaines, mon activité professionnelle prends tant de temps que je n'ai pas le temps de dormir, et encore moins d'écrire mon blog. Sachez que j'ai goûté récemment au moins 30 vins et qu'il y a certains duquels je vais parler.

Mais ce que j'attends avec impatience depuis des semaines, c'est la dégustation de bourgogne, Gevrey-Chambertin vs. Chambolle-Musigny (et puis Gevrey-Chambertin vs. Morey St. Denis) en septembre. Je pensais partir au Canada pour quelques jours et je voulais célébrer la rentrée avec ces grands vins.

Mon cher caviste, il a beau être connaisseur, ne suit pas attentivement le calendrier. Et surtout, le mien. Chose curieuse, quand il a des tickets pour 17 matches de hockey, il connait par cœur quel équipe, quel jour et à quelle heure. Samedi soir, il m'a montré le programme des dégustations pour septembre. Et voilà, GC vs. CM, c'est le 7 et je serai à Toronto où il n'y aura surement pas de dégustation de Gevrey-Chambertin.

Un peu d'espoir, le programme n'est pas encore confirmé. Je lui ai demandé de changer la date et faire des vins italiens au lieu des bourgognes. Pas si facile. Il veut me faire ramper. Jamais ! J'ai commencé la pression le lendemain par texto. Puis, lundi, un email. Mardi, il m'a répondu sans nouvelles, bien entendu. Mercredi, j'ai laissé un message sur son portable. Il m'a envoyé un texto. Pas encore de drapeau blanc. Ça continue ce week-end. J'ai refusé d'assister à une autre dégustation ce soir et je lui ai donné 48 heures pour changer la date.

Je vais gagner.

dimanche, août 20, 2006

Comment évaluer un vin ?

Christelle, ma consœur wine babe, a crée ce système d'évaluation pour les vins que nous n'aimons pas, pendant une dégustation particulièrement toxique:

"Horreur"
"Horreur bis"
"Petite horreur"
"Pffff"

2005 Mâcon Morizottes (Domaine Larochette-Manciat)

Si tous les vignerons bourguignons ont fait des blancs en 2005 avec tant de finesse que la famille Larochette, on peut attendre des vins sublimes cette année. Mon marchand de vin m'a donné leur 2005 Mâcon Morizottes pendant le dîner hier soir où on parlait des vins blancs que nous apprécions de plus en plus, et de "Old World" vs. "New World", l'avenir des vignobles, et le fait que l'on en a marre du vin rouge en ce moment. C'est naturel en été. J'étais ravie de découvrir ce chardonnay jeune mais prêt à être bu qui a un soupçon de citron vert. Il m'a demandé de deviner le prix. On a l'habitude que les bourgognes coûtent chers ici. Mais en comparaison avec le bordeaux maintenant, le bourgogne est une bonne affaire. Surtout celui-ci à $11. Étonnant. Il a dû l'acheter sur le marché noir.

dimanche, août 13, 2006

Don't Cry For Me Argentina


Quand on pense à l'Argentine, on pense forcement au tango, cette communication non-verbal mais très sensuelle qui donne une ambiance particulière à Buenos Aires. Il doit être quelque chose dans le vin là-bas et je voulais savoir si c'était leur secret. Ce soir, on a goûté deux vins argentiniens basés de malbec, un raisin qui pousse bien en amérique latine. Après avoir bu un petit-peu (et je n'avais pas envie de boire plus de cela), j'ai décidé qu'ils dansent en Argentine parce qu'ils n'ont pas envie de boire ce que leurs compatriots vinifient.

lundi, août 07, 2006

460 vignobles nouveaux aux États-Unis depuis un an

Selon un article dans l'édition actuelle du Wine Spectator, il y a actuellement 4,280 vignobles aux États-Unis qui représente un développement de 460 depuis un an. Les fermiers ont découvert que le vin est un produit bien lucratif - encore plus que le porc ou le maïs. Pour encourager la culture du vin, plusieurs états américains ont passé des lois permettant des incitations financières et la livraison directe entre les producteurs et les consommateurs. Les vignobles moins importants peuvent profiter d'un marché qui continue à être en expansion. Auparavant, ils dépendaient des gens qui visitaient leurs salles de dégustation pour vivre. Le développement continue aux régions traditionnelles comme Californie, Washington, Oregon et New York mais cette expansion est aussi évidente aux états pas connus du tout pour le vin comme Iowa, Illinois et Michigan.

En Europe les vignobles disparaissent et aux Etats-Unis, c'est la naissance d'une crise de surproduction.

mercredi, août 02, 2006

2005 Château Soucherie Anjou Blanc



La conversation pendant les dégustations est souvent ridicule et je me demande comment les gens qui semblent de ne pas faire attention au vin, peuvent se souvenir s'ils l'aiment ou pas. C'est la raison pour laquelle on prend des notes. Les miennes sont un mélange de mes impressions sur les vins et les citations (bêtes, bien entendu) des participants.

Avant que je n'oublie, si vous aimez le chenin blanc, je recommande le 2005 Château Soucherie Anjou Blanc qui a une qualité impressive pour le prix. Voilà pour le business.

Un exemple de la conversation bête (quand on en a marre de la politique comme sujet): Une amie espagnole me parlait de la fille de l'ancien vice-president Al Gore qui était allée en Espagne pour travailler pour El Pais. Elle n'a dit à personne qu'elle était la fille de Gore, et cetera.

Moi: Je ne dis à personne que Dieu est mon père.
Elle (rires): On est toutes ses filles.
Moi: Mais je suis sa VRAIE fille.