Il y a un mois, j'ai lu "La maison du retour" de Jean-Paul Kauffmann, l'histoire d'une maison isolée dans les Landes où ce journaliste/écrivain a choisi de faire sa réinsértion au monde libre après avoir été l'otage de Hezbollah pendant trois ans au Liban.
Ce livre nous plonge dans une atmosphère sensorielle de la maison et de la forêt qui s'entoure. Il nous hypnotise avec sa cadence qui change subtilement dépendant des personnages qu'il présente où les moments de sa solitude. Je vous le recommande fortement.
De toute évidence, Kauffman est un passioné de vin. Le bordeaux et surtout le Château Palmer '61 se figure dans le livre. Mais, le passage qui m'a vraiment touché à propos de vin, c'est lorsqu'il parle de la recherche d'une sensation parfaite après laquelle tout amateur court (et pour lui, il s'agit d'un vouvray - Domaine Huet - Le Haut Lieu 1947). Selon lui, la quête est impossible parce que l'on ne trouve cette sensation qu'une fois dans la vie.
A-t-il raison ? Avez-vous vécu une expérience pareille avec le vin ?
(Image: Nomad Photography)
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20 commentaires:
Je n'ai pas lu ce livre-ci, en revanche j'ai lu il y a quelques années son magnifique livre sur l'île de Sainte-Hélène, là où notre grand Napoléon est mort, prisonnier des méchants Anglais ( pardon pour cette furia francese qui refait de temps en temps surface chez moi). Même s'il s'en défend dans la préface, il est impossible de ne pas faire le rapprochement avec son calvaire au liban..
aurélien> Même si les français sont fiers de Napoléon, il est parfaitement comprehensible que les anglais le voyaient comme quelqu'un qui avait besoin d'un peu de surveillance ;-).
ah pardon, il ne lui est jamais venu l'idée d'emprisonner un souverain étranger après une défaite contre la France. Non, en revanche il avait tendance à demander une des filles en mariage, je ne sais pas ce qui est le mieux, finalement.. :)
Clos Vougeot 1936 : pour la qualité extraordinaire du vin et sa tenue et l'infime pointe de piqué sur le dernier verre qui signait son arrêt de mort dnas tous les sens du terme ...
Don Ruinart 1969 : pour avoir eu la chance de boire un vrai champagne c'est à dire sans bulles.
Et je reste persuadé qu'il y a d'autres expériences d'un tel niveau (c'est dire à quel point je ne suis définitivement pas un "amateur" ... Juste un profane, né dans le mauvais pays !)
boronali> Clos de Vougeot - un grand vin. On ne trouve mieux qu'un grand cru bourgogne.
Quant au champagne, on oublie qu'il est un vin et tu as eu de la chance d'avoir découvert l'essentiel.
Mouton Rotschild 1975 directement à la barrique avec le maitre de chai mythique du chateau
Je n'ai jamais goûté à ces splendeurs, mais je connais le goût des "premières fois"... Toute expérience nouvelle, toute découverte intense procure une sensation qui n'est pas reproductible, qui ne se vit qu'une fois!
Sensation unique... déjà, je trouve qu'il y a contradiction dans les termes. Masi bon si je dois chercher le moment qui m'a fait frôler la perfection, je désignerais plus un moment où un vin d'exception est présent, plutôt que le vin lui-même :
Poaamrd Ruggiens 76, bu dans un restaurant d'Aloxe avec ma seule passion à ce jour... ou bien ai-je rêvé cet instant tellement je l'ai désiré ??? Va savoir ;-)
anonyme> Et le mouton rothschild en bouteille, encore mieux ! Boire avec ceux qui font le vin est toujours une expérience spéciale.
dubuc> Parfois on rate quelque chose la première fois et en retournant on l'apprécie encore plus.
benoît> L'endroit, la compagnie, l'atmosphère ajoutent à l'expérience du vin...c'est l'extase des sens. Comme toi, je sais que l'on retrouve cette sensation plus d'une fois dans la vie, même souvent si on a de la chance.
Un Pouilly Fumé en mangeant des pates au saumon.
loula> Un bon mariage. J'arrive!
Attention je surveille le trafic... (prohibition...) Sinon pour moi c'est un Petrus 1989, Pomerol rouge après une descente en rafting à dos de chameau !
Marsha, sois la bienvenue:-)
denis> Seulement le meilleur pour toi ! Je n'ai pas encore goûté du Petrus mais je suis optimiste qu'un beau jour l'occasion se présentera.
À quand un petit billet sur les vins émergeants ; je parle de pays comme le Maroc ou encore les vins chiliens, australiens...
Braindamage, bon point. Le meilleur vin marocain fut celui de Beni Mtir, le Gris de Guerrouane ou encore de Boulaouane. En fait, le Maroc produit d'excellents vins.
Bonne fin de semaine,
Je voulais dire bonne suggestion, mea culpa.
Mwah
brain damage> Dès que j'ai une expérience des vins émergeants à vous raconter.
loula> Merci pour les suggestions. Je n'ai jamais vu de vin marocain ici mais je l'ai bu au Maroc (encore mieux!). Je le guette.
je suis anonyme (plutôt Régis, d'ailleurs, et pas si con que ça, quoique.....)
Je n'ai eu de cesse que de me procurer du Mouton en bouteille, en souvenir de ce....souvenir....
J'y suis arrivé, quelques années après, et j'ai gouté avec un des mes meilleurs amis, médocains et viticulteurs, je lui arraché des larmes, et c'est un autre très bon souvenir.
C'était des larmes de bonheur bien sur (Mouton Rohtshild 1985)
régis> Merci d'avoir partagé le souvenir du Mouton '85. Quelle chance!
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