mercredi, mars 29, 2006

La crise du vin français 2

Aujourd'hui sur le site de Libération, j'ai trouvé un entretien avec Denis Verdier, patron de la Confédération des coopératives viticole à propos de la crise du vin français. Il pense que la solution passe par l'exportation vers les marchés étrangers, notamment américains et chinois. Curieusement, M. Verdier appele au gouvernement pour changer les règlementations afin que les viticulteurs français puissent ajouter du sucre, des jus de fruit et des copeaux de bois pour l'exportation aux pays étrangers qui ont un penchant pour le vin au goût plus fort.

Si la France change cette réglementation, le problème de surproduction va empirer. Le marché est déjà saturé par ce type de vins provenant des Etats-Unis, de l'Australie, du Chili etc. Le marché ne pourra pas en soutenir davantage. Ce qui nous plait chez les vins français, c'est précisement qu'ils sont différents, plus complexes et souvent meilleurs. Il faut admettre que les consommateurs connaissent mal les vins français grand public. Cependant, modifier le goût pour en faire un vin industriel n'est pas la solution.

(Merci, Coach, pour le lien)
(Merci, Christelle, pour les corrections)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Du sucre ? Des jus de fruit ? Des copeaux de bois ??? Dans le vin ? :-O
Mais c'est quoi cette histoire ! Au secours, ils sont fous !

D'un côté je dis qu'il peuvent moderniser leurs étiquettes quitte à mettre des animaux dessus. Et de l'autre côté je refuse qu'ils modifient le contenu de la bouteille, même si ça arrangerait bien plus leurs affaires qu'un changement d'étiquettes. Allez comprendre la logique... ;-)
Je crois que c'est ça le problème. On veut que tout aille bien (ou que ça aille mieux) mais on ne veut pas que les choses changent.
Maudits Français ! lol

marsha a dit…

On comprend la logique qu'il ne serait pas un sacrilège de changer les étiquettes pour mieux expliquer le contenu. Oui, on ne veut pas que les choses changent mais le moment où on décide de changer quelque chose c'est la révolution totale ! J'espère que les français vont y réfléchir davantage.